Fragilité Florale…
ou quand la beauté est crepusculaire.

Dans cette série, la fleur est plus qu’un sujet : elle est une peau.

Chaque corolle, flétrissure, velouté ou courbe est approchée comme on approche un corps aimé – avec lenteur, respect et désir.

Les photographies, toutes en noir et blanc, abolissent l’exubérance des couleurs pour mieux révéler la sensualité des textures.

L’humidité sur une rose devient une larme contenue. Une tige cassée, un soupir. Un pistil fané, la mémoire d’un frisson.

Cette fragilité florale n’est ni décorative ni botanique. Elle est existentielle.

Elle parle de nous, de nos éclosions précoces, de nos replis, de nos beautés un peu abîmées.

Ici, la nature n’est pas idéalisée. Elle est aimée dans sa lente déliquescence, photographiée comme on retiendrait une ultime caresse.