sexy

La chose (partie 1/bis)

C’était un soir comme tant d’autres, un mardi il me semble, un jour sans réel intérêt avait précédé un début de soirée un peu à la con… Un lapin, dans un bar, une fille que j’avais swiper quelque heures plus tôt.

Un plan cul… Je noyais une frustration molle en sirotant un verre dans un fauteuil en cuir… le contact froid du verre ancrant un peu de réalité dans cette vie au contour incertain, brumeux et fade… quand elle entra!

Elle était brutalement splendide, comme un uppercut magnifiquement planté dans un menton, qui vous sonne et vous envoie le cul par terre respirant une poussière faite de squame de peau et de vieux short usé… Toute forme d’humidité quitta ma bouche instantanément et je sus… que si elle quittait ce lieu sans un bout de moi je mettrais 1000 ans à la retrouver…

Je la vis me regarder n’ayant pas un intérêt fou dans les yeux et me décidais à me lever pour tenter un truc fou…

- Bonjour

- Bonsoir, lâcha-t-elle du bout des lèvres (j’étais à côté et allais surement me prendre une veste)

- Vous venez souvent ici (mais tu vas te taire…)

- Non pas vraiment…

Je sentais que j’allais bientôt pouvoir ouvrir un Jardiland avec le râteau qui se dessinait…

Je devais tenter le tout pour le tout… Dans un murmure, je lui glissais…

- Si vous le souhaitez, je ferais de vous ma chose…

Et plantait mes yeux bleus acier dans les siens, un regarde froid comme de l'espace, j'essayais de distinguer si je l’avais choquée, si j’allais prendre une gifle ou…

- Avec plaisir me répondit-elle dans une expiration qui sentait bon le désir et la chaleur .

Je déposais alors un petit carton blanc sur le bar, réglait ma note et partis sans même un regard en arrière… tant j’avais peur qu’elle revint sur ces paroles.

Sur la carte, j’avais écrit un petit mot à destination de mon rendez-vous manqué, un jeu de rôle auquel j’avais eu l’intention de jouer avec mon lapin qui avait eu la très bonne idée de rester dans son terrier… je ne la remercierais jamais assez…

20 janvier 2002, 21h30, 15 rue du temple, venez seul ou ne venez pas!

La Chose (partie 3)

Votre éducation a commencé ?!

Où, quoi, comment, jusque où, pourquoi, mais surtout pourquoi tout cela l’excitait autant ! - C’est clair que ce n’était pas sa vie de chef de projet dans une petite agence de marketing digitale qui lui réservait beaucoup d’excitation… Ah si, peut-être quand on était passé de Tasseo© à Nespresso, sourit-elle. Trouvant légèrement pitoyable que le sommet du kiff professionnel fût devenu le choix d’une capsule en alu d’un de ses 6 cafés quotidien. Une de ces machines à café faite d’un plastique grand luxe que seul un acteur sexy pouvait mettre au même niveau que du Chanel©

Votre éducation a commencé…

Argh !!! Mais c’est qui ce con, pour qui se prend-il et pire pour qui la prenait-elle ? Une pute ? Une fille facile ? Et allait-il la prendre ? Et comment ? Non parce-que… c’est tout de même ce à quoi elle avait rêvé chaque nuit de la semaine qui la séparait de cette soirée…

Elle se serait baffée, mais elle avait tellement de peine à ne pas repenser à ses mains entre ses cuisses, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit. Se touchant dès qu’elle le pouvait en repensant à son assaut et espérant qu’il fut à ses côtés, imaginant son corps, ses doigts, ses fesses, sa bite et la chaleur de son poids contre elle et ce alors qu’elle ne savait rien de lui…

Ces songes avaient été d’une terrible efficacité durant les 7 jours qui s’étaient passés depuis leur dernière rencontre, lors de ces petits moments durant lesquels on fait l’amour à une des personnes que l’on aime le plus au monde.

Elle rageait de minauder comme une adolescente face à ses premiers émois, rageant à s’en mettre des coups et pourtant rien n’y faisait. Elle ne cessait de se répéter cette phrase… Votre éducation a commencé… et se remémorant l’odeur qui la suivait partout… Celle d’un bonbon que l’on veut prendre honteusement à pleine bouche afin de le sucer jusqu’à ce qu’il disparaisse dans un jus sucré.

C’est noyée, sous tous ces songes interrogatifs, essayant de se détendre dans un bain bouillant aux effluves de lavande, un verre de bordeaux dans une main et une clope se consumant en répandant une fumée bleutée dans l’autre, qu’elle se torturait les méninges afin de répondre à des maux dont elle ne savait rien et ce avec des mots dont elle ignorait encore tout.

À chaque fois qu’elle reformulait cette phrase laconique. Une multitude de questions fusait en elle… Qui… Qui était-il, d’où venait-il, comment s’appelait-il ? Quoi… Qu’entendait-il par là, où voulait-il en venir, à quoi devait-elle s’attendre, jusqu’où était-elle prête à aller ?

Comment… Comment… Comment savoir si tout ceci n’allait simplement la dépasser ? Comment être sûre de garder le contrôle de la situation et l’avait-elle ne serait-ce que déjà eu ?

Elle n’avait qu’à attendre, c’était même peut-être cela le pire… toutes ces questions trouveraient bien une réponse… Ils avaient rendez-vous… Il lui avait donné une carte avec un lieu, une tenue et une date…

Ce soir !

Le liquide

Le liquide chaud qui coule le long de tes cuisses blanches, mon amour, c’est moi qui l’ai provoqué en t’effleurant des mots, caresses assourdissantes, orgasme auditif. 
Rien que des lettres glissées doucement au creux de ton oreille attentive.
Formant les mots coulant du long de ton cou à la pointe de ton sein.
Agencé en groupe pour donner naissance aux phrases qui pénétrèrent l’endroit de ton corps qui ressemble à la tête d’un chat d’où le précieux jus se répand

Du haut de ses talons

Elle tenait la boucle de sa ceinture dans sa main droite et laissait pendre mollement l’autre morceau contre sa cuisse nue. Cela faisait un drôle de parallèle avec le sexe dressé au gland violacé qui dardait proche des mains nouées. 

Quand elle frappa la première fois avec la lanière de cuir la peau fragile de son dos, elle en gémit de plaisir… 

Ce n’était pas la première fois qu’ils jouaient à ce genre de jeu, souvent elle l’avait fait pour le contenter, aimant l’éclat qu’elle trouvait dans ses yeux. 

Ce soir, tout avait changé… c’était elle qui le regardait du haut de ses talons, et lui qui dans la position du repentant priait pour qu’elle ne s’arrête pas…  

Sortit de la panière

Il toucha la petite bosse qui pointait dans sa poche. Doucement, l’a caressa à travers le tissu doux de son pantalon en lin. Un début d’érection vint appuyer le souvenir du jour où il l’avait acquise.

C’était un samedi matin, aux alentours de 10 heures, il faisait beau ce jour-là et les mini-jupes avaient fait leur retour. Depuis environ 45 minutes, il faisait le guet, sachant qu’elle  n'allait pas tarder à arriver… 

Il la vit entrer attendit quelques instants, encore, et pénétra…

Cette petite boule, sa petite boule,  il l’avait volée sur un petit tas, une pile ridicule, un léger monticule, qui se trouvait, bien au chaud, lové dans son sac plastique aux abord de la machine à laver du lavo-matique de son quartier.

Une petite semaine c’est le temps qu’il avait mis pour arriver à repérer… sa patronne.

Celle-ci n’avait pas été choisie au hasard, rousse, fine, la peau laiteuse, coquette, mais pas trop, le genre de femme qui porte des sous-vêtements de marque sous des fringues achetés chez H&M.

Il avait réussi à le prendre sans qu’elle ne le voit…
Ce petit morceau de tissus noir était sale, comme il aimait. Des petites taches blanches maculaient la partie du triangle qui avait caché son sexe, juste avant la partie fine qui avait dû venir se loger entre les fesses de cette inconnue, frottant doucement son anus épilé.

Un string, son string, le numéro 60, la soixantième pièce de sa collection.

Ils les dérobaient à leurs maitresses depuis un peu moins de 10 ans, un tiers de sa vie…

Une fois rentré, il avait repris son rituel.Commençant par  fermer les rideaux il c’était déshabillé et en slip avait regagné le canapé. Dans la pénombre de son salon, il avait délicatement déposé sur son visage son trésor. Reniflant longuement l’odeur de cette intimité dérobée, la douce senteur  de sa chatte, le parfum subtil  de son cul. Jouant du bout de la langue pour en percevoir le gout.  Il glissa sa main contre son sexe et doucement fit jouer le coton sur son membre durci.
Le string commençait a être mouillé de sa propre salive, il s’imaginait le visage bloqué pas ses deux cuisses blanche et ferme, le nez dans son vagin odorant, la pointe de sa langue contre son rectum ouvert…

Secouant avec énergie son vit il se branla longuement, mâchonnant certaines parties, en suçant d’autres.
Quand son foutre blanc et chaud gicla il l’essuya avec son trophée et l’accrochât au clou qu’il avait préparé sur son mur…

Maintenant il devrait se mettre en quête du 61e…

C’est en se rappelant tout cela qu’il observait de l’autre côté de la rue, la jeune femme blonde qui entrait dans le lavo-matique… 

Marquage nocturne

Quand le sperme chaud éclaboussa sont torse musclé dégageant une odeur suave. Cela faisait dix minutes qu'il se touchait sans bruit dans la pénombre de leur chambre à coucher. Allongé sur le lit à côté de cette femme tant aimée.

Il humectât le bout de son index et senti la viscosité de son sirop sur la pulpe tendre de son doigt.

Doucement, tendrement, il glissa sa main sous la couette, toucha l’entrée de son anus afin d’y déposer un peu du suc qui maculait son extrémité.

Elle ne broncha pas, dormant à plat ventre de ce sommeil que seuls ceux qui n'ont rien à se reprocher peuvent trouver.

Une nouvelle fois, sans que jamais elle ne le sache, il l'avait à nouveau marquée de son jus scellant de cet acte bestial son attachement…

Vous

4 lettres, un son, telle était la clef.
Vous!

Elle aimait le vous comme d’autre aime le tu.
Elle aimait être une dame comme d’autres aiment être une chatte.
Comme si c’était antinomique.
Quel manque d’imagination…

Madame, vous serez ma chatte, pas une de celle qui se promène libre sur les toit de paris, non, non, non…
Vous aurez le loisir d’être un petit minou sanglé, obéissant et tendrement délaissé… 
Vous serez, respectablement humiliée, élégamment bafouée, distinctement défoncée.

Attachée, bâillonnée, Fessée … certes, mais toujours avec la distance qu’il faut.
Tout étant toujours une question de proximité.
Trop familier et le charme se romp, trop distant, et il n’opère plus.

4 lettres, un son… 

La glace

De son regard noir, elle le regardait.
Ses lèvres gelées par la croute blanche d'une glace au gout léger.
Les yeux mis clos, à travers le temps et l’espace, son coeur frétillant au bout de sa langue parfumée de vanille, faisant vibrer son âme par de tendre lapée.
Elle le scrutait, l’imaginant face à elle.
Ses yeux au reflet de métal froid venant réchauffer l’endroit d’où la crème glacée coulait.
Le suc blanc vanillé, enfin remplacé par ses lèvres…

La chose (partie 2)

Elle était arrivée à l’heure dites, était entrée dans la petite maison qui siégeait à l’adresse mentionnée et s’était immédiatement fondue dans la foule bigarrée qui déambulait dans les différentes pièces.

Longuement elle le chercha des yeux, scrutant chaque visage. Quand elle le vit enfin, assis, elle comprit a son regard que lui ne l’avait pas perdu des yeux une minute…
Douce chaleur coulant le long de ses cuisses…
Elle voulut s’avancer à sa rencontre quand d’un geste, il l’a stoppa dans son élan. Elle comprit immédiatement que c’était la dernière fois qu’elle prendrait une initiative.
La toisant d’un regard puissant, de haut en bas, méticuleusement, consciencieusement, inscrivant dans sa rétine, l’homme la scrutait, nul centimètre carré n’était oublié.
Au milieu des convives dont elles ne savaient rien, elle était complètement nue dans les yeux de cet homme dont elle ignorait jusqu’au prénom.

Elle ne le saurait d’ailleurs jamais, sous peu elle l’appellerait Monsieur.

Il secoua la tête d’un air de dégout et…

Et…

Rien!
Putain, rien!
Elle enrageait…

N’était-elle pas assez belle pour lui ?

Sa robe noire, coupée à la perfection.
Ses bas enserrant ses jambes galbées.
Ses seins petits, mais fermes, ne nécessitant aucun soutien, qui dardait sous l’étoffe.
Ces cheveux blonds impeccablement coiffés.
Ses ongles manucurés.
Elle était, là, comme une conne, sur des talons hauts, interminables, rouge vif… Abandonnée!
Sa rage, se mua en une profonde tristesse tintée de culpabilité, qu'avait-elle fait pour mériter qu’il l’ignorât de la sorte.

Il ne la regardait plus, occupé qu’il était à refroidir le liquide ambre (un Port Ellen, O.B. 2nd Release de 1978 apprendrait-elle plus tard) dans lequel tournait une pierre à whisky.

Sans but elle erra quelque temps, passant de pièce en pièce, regardant ici et là des couples se formant, des amis riants…
Des sourires, des rires, des oeillades, mains qui ce touchent, ce découvert, mots à peine articulés, corps qui tanguent, qui s’agrippent, ce rejettent.
Amour naissant, relation mourante…
Un samedi soir sur la terre comme disait la chanson.
Pour ces corps rien ne se jouait d’autre que la vie, elle en revanche n’en pouvait plus.
L’ennui, l’abandon, la solitude…

Elle tenta bien de lier connaissance, ils l’évitaient…

Repassant dans la salle au fauteuil elle vit qu'il n’avait pas bougé d’un millimètre…

Vers minuit, épuisée de l’absence de toute interaction, elle décida de rentrer.

Elle se dirigeait vers sa voiture quand elle sentit une main ferme dans son dos qui l’a poussait et l’a plaquait vigoureusement conte la portière d’une Audi noire.
Des doigts remontaient le long de ses cuisses, retroussaient sa robe, arrachaient son string Chantal Thomas en dentelle et s’enfonçaient dans son sexe.

Celui-ci s’ouvrit instantanément…
Ils la besognait puissamment.
Entre terreur, plaisir, excitation et sentiment d’abandon, elle ne pouvait voir à qui étaient ces mains, ce corps, cette chaleur, mais elle sentit…

Elle le sentit, sa douce odeur, la sienne, elle s’abandonna…

Quelques secondes passèrent, l’étreinte se relâcha, une bouche approcha de son oreille:
Ne porte plus jamais de sous-vêtement lors de nos rendez-vous, lui chuchota-t-il.

Il déposa une carte devant elle, sur le toit de la voiture, et parti…
La laissant le cul a l’air, le sexe ouvert, trempé et gourmand, elle redescendit sa robe sur ses bas, qui n’avait pas résisté à l’assaut.
Elle saisit la carte et claudiquant réussit a entrer dans sa voiture.
Une fois assise elle fit glisser le morceau de coton noir afin d’avoir les fesses au contact du cuir des sièges et fini ce que les doigts de l’homme avaient commencé. Elle jouit longuement, profondément, intensément…
Ses esprits repris, elle regarda la carte.
Une date, une heure, un lieu… une remarque: votre éducation a commencé. 

Les inconnus 1

Elle se promenait dans le jardin du pensionnat ou elle enseignait les langues vivantes, lorsque en se baissant pour observer un papillon au reflet argenté. Elle vit à la lisière du petit bois qui entourait la magnifique demeure victorienne, un jeune homme qui l'observait tapi dans les fourrés. Il devait la contempler depuis un petit moment à voir son embarras et le sourire bête qu'ont bien souvent les garçons qui regardent une jolie jeune femme.
Jolie elle l'était et le savait. Ni trop grande, ni trop petite son corps avait été façonné par de longues années d'activité sportive, souple et ferme, elle avait toujours eu une pointe de fierté à être aussi bien proportionnée. Qu'en à lui, Il était grand, carré sans être trop musculeux et sa chevelure couleur d'or ondulait doucement sous l'effet de la brise des premiers jours du printemps.
Faisant comme si de rien n'était, elle dégrafa la longue jupe qui constituait avec la petite blouse blanche son uniforme réglementaire et la posa délicatement par terre afin de s'en servir comme d'une couverture. Elle s'allongea dessus dans tout sa grâce et une fois assise fit sauté un à un le petit bouton de nacre de son chemisier. Ces simples sous-vêtements en coton blanc brillaient sous la lumière de l'astre et la peau de ses cuisses n'ayant pas encore vu le soleil cette année s'accordait à merveille avec ceux-ci.
Les jambes légèrement écartées face à l'inconnu, la tête à même l'herbe verte, elle passa délicatement les mains sur son corps qui se réchauffait. Du coin de l'oeil elle ne perdait pas son voyeur des yeux, qui sous l'effet du spectacle devenaient de plus en plus rouges. Essuyant nerveusement ses mains sur son pantalon. Il ne l'a quittait plus du regard, les yeux fous de désir.
D'un geste, bref et sûr, elle s'assit et saisit le livre qui l'accompagnait partout et l'ouvrit. Sur la vielle couverture en carton rouge dans une typographie ancienne son titre: “Galanteries du XVIII Siècle, vers, proses, images”. Elle parcourut quelques pages balançant ses jambes arquées de gauche à droite dans un mouvement de balancier hypnotisant.
Dans un mouvement qui n’avait rien à envier aux félins, elle se retourna  ses fesses blanches et rebondies offertes à l'étranger, elle posa son livre. Du bout des doigts elle défit l'attache de son soutien-gorge, le laissant choir à côté d'elle. Reprenant son ouvrage elle resta un petit moment son ventre contre le sol, jouant avec ses jambes en l'air. L'homme se croyant à l'abri de la futaie se mit à frotter son sexe à travers la maille de son pantalon, en lin, de plus en plus vite.
Au moment où n'y tenant plus il allait traverser le pré les séparant; elle qui n'avait pas quitté d'un oeil discret son admirateur muet. Doucement, très doucement elle se s’assit bien face à lui et d'un regard complice, mais ferme l'invitait à ne pas bouger et à ne pas perdre une miette du spectacle qu'elle allait lui donner. Elle fit glissé sa culotte sur ses chevilles et délicatement se mis elle aussi à se caresser en le regardant droit dans les yeux. Les deux amants inconnus restèrent là, face à face, se mangeant des yeux mutuellement pendant que leurs mains remplaçaient le corps de l'autre sur leur peau brulante.
Ils vinrent en même temps. Elle éclaboussant de quelques goutes sa jupe et lui ensemençant la mousse qui était à ses pieds. Ils se sourirent. Elle se rhabilla, attrapa son livre et d'un clin d'oeil entendu, elle et lui, prirent rendez-vous pour un autre jour ensoleiller…



la chose (partie 1)

- Si vous le souhaitez, je ferais de vous ma chose…
C’est par ces mots que leur histoire avait commencer.
C’était un mardi gris plâtre qui avait déroulé sa litanie de moment sans goût et l’ayant finalement conduite dans ce bar terne et peu propice au feu d’artifice que serait sa vie après cette soirée…
Bien assis dans ce fauteuil en vieux cuir brun, une main sur un genou, l’autre faisant tournoyé le glaçon qui tintait doucement dans ce breuvage ambre, il l’observait, d’un regard carnassier, de celui qu’on les grands prédateurs juste avant de fondre sur leur proie.
Elle ne le connaissait pas, une rencontre dans un bar juste quelques mots échangés.
- Bonjour.
- Bonsoir.
- Vous venez souvent ici.
- Non pas vraiment…
Ce genre discourt d’un ennui fou, qui l’aurait fait fuir quand il avait prononcer cette phrase dans un murmur chaud:- Si vous le souhaitez, je ferais de vous ma chose…
Ces quelques mots… tombant froid comme la glace, venant de nulle part auraient pu la choquer, la rendre furieuse, lui donner l’envie de le gifler, mais pour qui se prenait-il!

Pourtant, la toisant de son regard de métal froid, c’est tout le contraire qui se produisit. Elle sentit ses paumes devenir moite, une douce chaleur irradia de ses joues et un torrent chaud humidifia immédiatement sa petite culotte.

- Avec plaisir, c’est tout ce qu’elle trouva a répondre dans une expiration contenue…

Il glissa alors un petit carton blanc sur le bar, régla sa note et partis dans un nuage doucement odorant sans même un regard.

Elle le saisit, ce qu’elle prit tout d’abord pour une carte de visite n’en était pas une.

Une date, une heure, un lieu… une remarque: venez seul ou ne venez pas…

Silencieuse

Son petit secret, sa douce cachoterie, son unique perversion… Allongée  dans la pénombre de sa chambre, frôlant le corps chaud de cet homme tant aimé, endormi. Cette nuit encore elle allait trouver le chemin vers ces contrées tendres et humides qui irradiaient la zone  entre le bas de ses reins et sa tête de chat à la coupe d’Iroquois.
En silence elle espérait toujours qu’il l’a découvrait, la chemise de nuit remontée jusqu’au milieu du ventre, le corps cambré, le sexe et le cul offerts, les mains occupées… Une fois, il avait grogné quelques bruits dans son sommeil, probablement car elle s’était un peu trop laissé aller,  son excitation teintée de honte l’avait fait jouir tellement fort qu’elle avait hurlé dans l’oreiller…

Elle commença son périple par la petite partie creusée se trouvant à la base de son cou, délicatement elle passa sur le haut de sa poitrine, la pointe de son sein, la chute de celui-ci…ses jambes commencèrent, de manière plus ou moins contrôlée, à battre et à s’ébattre l’une contre l'autre, comprimant légèrement son sexe qui se gorgeait de sang pendant que le doux jus l’humidifiât. Sur ses lèvres entrouvertes et sèches, sa langue passa… Une de ses mains continua son parcours vers son Courbet, pendant que l’autre agrippa fermement son sein. Comme une chorégraphie produite par un fou ses jambes frottaient, comprimaient, puis relâchaient, leurs pressions. Enfin, après son ventre, encore ferme, ses doigts trouvèrent l’entrée de son sexe, lustré et battant à l’unisson avec son coeur. Ses doigts torturant doucement son sein offraient juste la balance de douleur qui permet à l’âme de défaillir. Elle se mit à fouiller ce sexe qu’elle connaissait à la perfection, frottant, pinçant, caressant, pénétrant, ou, quand et comment il fallait. Ses jambes comprimant sa main entre ses cuisses… D’un geste brusque, mais contrôlé, elle se pénétra puissamment pendant qu’elle saisit dans sa bouche son coussin. Elle se baisait, fort, violemment, puissamment, complètement. Arcboutée en silence elle mit son index humide dans son cul… Faisant de forts et longs va-et-vient elle sentait monter en elle le plaisir…
Mais comment faisait-il pour dormir… elle haïssait en ce moment son sommeil de plomb, sachant pertinemment que si il faisait mine de se réveiller elle s’arrêterait d’un coup, haletante, suante, à la limite de la rage, tellement la frustration la prendrait a la gorge.
Ses mains expertes continuaient à l’aimer, plus que personne ne l’avait prise jusque là…
Un spasme, puis deux, du jus sur ces doigts, l’oeil brillant elle se laissa rouler sur le côté les cuisses humides et les mains tremblantes.
Dans le clair de lune, elle vit son mari qui la regardait en souriant.
D’un geste il l'a saisi par les cheveux et attira son visage contre le sien, il l’embrassa vigoureusement. Elle se laissa faire et ne résista pas le moins du monde quand il lui poussa la bouche vers son sexe dressé. Elle le goba en une fois jusqu’à la garde a moitié étouffée, devant se retenir pour ne pas vomir. Il lui faisait faire des va-et-vient, de la salive s’échappant des deux côtés de sa bouche. Il se redressa et se mit sur les genoux afin qu’il puisse lui baiser la bouche.
De sa main libre, il la fessât, de petites claques entrecoupées de caresses au début puis de grandes et vigoureuses baffes. Elle sentait ses fesses chauffées, brulées et toujours ce sexe dans sa gueule qui la défonçait littéralement. Une fois son vit bien lustré il la retourna et l’enfila d’un coup sec pendant qu’il la tenait vigoureusement par sa belle tignasse brune.  Cambrée à se casser en deux, il la chevauchait tel un mercenaire venant chercher son dû.
Elle hurlait, de plaisir, de douleur, de joie, de peine. Il lui glissa son pouce à peine humide dans le cul en continuant à la besogner sans ménagement. Elle n’en pouvait plus, en voulait plus… encore, encore, encore. Il saisit un de ses tétons entre son pouce et l’index et se mit a le pincer, fort, très fort…même s’il le lui avait arraché, elle doutait que ce fût possible, elle n’en aurait jamais assez… Sa bite venant taper dans le fond de son utérus, son doigt massif s’agitant dans  son cul… elle hurlait! Le monde en dehors de cette pièce, de ce corps, de ces frottements, des ces fluides, n’existait plus.  
Sans aucune forme de patience il se retira, cracha dans sa main, lubrifia sa verge  et sans égard la glissa à la place encore occupée quelques instants auparavant par son pouce. Il l’a baisait, sans ménagement, sans douceur, sans pudeur, comme elle en avait toujours rêvée sans jamais oser le demander. Il éjaculât sur sa croupe, le liquide chaud et visqueux qui lui coulait sur le dos, entre les fesses la fit jouir. Elle cria! Sans un mot, il se couchât, l’attira vers lui, la serra dans ses bras et déposa un doux baiser à la base de sa nuque. Ils laissèrent son intimité souillée, les orifices meurtris par la violence de l’assaut. Échoués, les deux amants glissèrent ensemble dans la nuit.