le corps devient terrain de métamorphose

Monsters

Dans Monster, le corps devient terrain de métamorphose.

Enveloppés, contraints, recouverts de matières brutes ou artificielles, les modèles se muent en créatures hybrides, oscillant entre fragilité et menace.

Chaque enveloppe — tissu, corde, plastique, métal ou coton — agit comme une seconde peau, autant carapace que prison, révélant la tension entre protection et suffocation.

Ces figures, ni totalement humaines ni totalement monstrueuses, questionnent la limite entre beauté et difformité, désir et effroi, liberté et entrave.

Elles convoquent nos mythologies intimes, nos cauchemars archaïques et la part d’ombre qui sommeille en chacun.

En brouillant les contours de l’identité, Monster interroge :

Qu’est-ce qu’un monstre, sinon un miroir tendu à nos peurs ?

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